Face aux enjeux climatiques et aux dérives de l’industrialisation, le label bio ne s’est jamais aussi bien porté. En effet, les consommateurs recherchent de plus en plus des produits bons pour la santé et l’environnement. Si les exploitations « vertes » ne représentent encore qu’un faible pourcentage, elles tendent à se développer car la demande, notamment des grandes surfaces, s’accentue. Une hausse générale depuis une dizaine d’années.
Les conditions de ces partenariats
Tout commence en 1992, avec les premiers produits estampillés « bio » proposés par Carrefour. Considéré comme un secteur de niche à l’époque, ce label est, 30 ans plus tard, absolument incontournable. Les super et hypermarchés ne s’y sont pas trompés et ont développé des gammes vertes sous leur nom propre. En effet, auparavant seulement certaines marques telles que Bjorg étaient spécialisées dans ce domaine. Au fil du temps, les plus grosses enseignes comme Super U ou Auchan ont tissé des liens avec des agriculteurs pour commercialiser des aliments plus naturels, en respectant une charte précise.
Des bons produits, plus accessibles
Le bio a la réputation d’être onéreux. Si ce constat était particulièrement vrai il y a encore dix ans, il tend aujourd’hui à être modéré. La démocratisation est en marche ! Et l’offre suit la demande. Carrefour semble s’imposer sur ce marché, grâce à un catalogue de plusieurs centaines de références. Ses magasins de proximité, tels Carrefour Express, affirment d’ailleurs ce choix de sélection, comme ce supermarché de Moulins-lès-Metz (Moselle). De plus, diverses études auprès de panels de professionnels et d’associations de consommateurs montrent bien la qualité de ces produits, régulièrement bien notés.
Un secteur d’avenir
Plus que jamais, consommer de façon responsable s’avère primordial. Les établissements s’adaptent en permanence, comme nous pouvons le voir avec le développement du vrac et la fin des sachets en plastique. Un bilan plutôt réjouissant, même si cela nécessite encore des ajustements.